jeudi 7 mars 2013

Blog Prolixe


Ce n'est pas facile de rester inspiré dans son blogage.

D'abord, parce que c'est une production d'écrits rapide, légèrement expiatoire et peu travaillée. Donc, on jette sur une page HTML blanche quelques idées, deux ou trois liens, un début de raisonnement, un bon titre, quelques mots clef et Basta !

Certes les liens avec les autres blogueurs peuvent donner des idées. Les commentaires, aussi. Mais on tourne tous un peu en rond.

C'est normal aussi, on est des humains et on a des limites. Notre cerveau ne peut pas se renouveler en permanence, nos champs de réflexion se limitent. On ne peut pas être non plus expert de tout. Et puis, il faut éviter les coliques verbales.

Changer de Plateforme ne renouvelle rien, j'ai expérimenté, c'est une façon détournée d'éviter d'affronter le problème de l'inspiration.

Les meilleurs billets sont surprenants. Mon meilleur post, c'est celui là. Ce n'est pas le plus lu mais c'est le mieux senti en quelques secondes.  Comme quoi, l'inspiration est aussi une forme d'harmonie et un flash qui vous tombe dessus de manière un peu magique. C'est étrange.

mercredi 6 mars 2013

L'indifférence et la banalité du mal

Notre société, comme beaucoup d'autres, s'est habituée au mal. Dans une indifférence généralisée, sans vraiment de conscience collective, les drames et faits divers horribles s'enchaînent les uns après les autres.

On oublie vite, on passe à la nouvelle suivante, on suit le tourbillon. Les meurtres de Mad Merah sur des enfants, deux semaines après, plus personne n'en parlait.

Les enfants Moulin Fournier, premiers enfants français enlevés par des islamistes, une insipide indifférence rampe. Très peu d'émotion.

Parfois, on est directement et personnellement impacté, là on se réveille, d'un mauvais rêve. Mais c'est heureusement rare. On se contente juste de suivre l'enchaînement des nouvelles.

Sévices en Mali par l'armée malienne, tout le monde s'en fout.
Suicides de chômeurs, on en parlera un quart d'heure.

Est-ce dû finalement à la nature humaine ? Ou est-ce dû à une passivité individuelle au final ?