lundi 29 octobre 2012

Sandy, vue des hauts de NYC


C'est ici, ce que nous propose le NYT.

http://www.nytimes.com/interactive/2012/10/28/nyregion/nyt-webcam.html

Il semblerait qu'il y ait aussi un certain nombre de centrales nucléaires sur le chemin de cet ouragan. Elles se prépareraient à l'impact. Brrrrrr. FIN DU MONDE ?

lundi 22 octobre 2012

Les left blogs ont découvert @pierrechappaz


Ils avaient un joli joujou, le wikio. C'était la grande époque. Tout le monde se rebellait contre le Sarkozysme ambiant.

Pour autant, un vilain méchant entrepreneur avait compris la manière d'utiliser à mauvais escient tout ce contenu gentiment donné par les blogueurs. Il suffisait de les classer et de leur donner des notes. Tous les gentils blogueurs ont posté, lincké, twitté et Retwitté pour monter au classement. J'en faisais partie.

Mais, un jour, ils ont enfin compris.   C'était tout simplement un business qui avait permis au vilain méchant entrepreneur de faire fortune en Suisse, du moins en partie, tout en ne payant pas d'impôt en France.

Ils ont compris que le web, ce n'était pas seulement de gentils gens qui publiaient entre eux des contenus originaux, c'était aussi des Barbares qui en profitaient comme jamais.

Le Joujou était cassé. Le vilain méchant entrepreneur se déclarait #geonpi.

Il fallait enfin se confronter à la réalité. Le web, c'est la jungle. Le libéralisme est sa loi. L'économie s'impose. La réalité est dure. Fini de rigoler.

vendredi 19 octobre 2012

Il est temps de créer le #jegoogle

Etant donné que :

a) il n'y a plus de classement de blogs valables dans ce monde du web virtualisé dans les clouds puisque Blogonet est figé et puisque ebuzzing ne bouge plus sous une influence ultralibérale,

b) j'ai perdu mes mots de passe de Wikio,

c) un bon post mérite d'être visible, lu, approuvé et évangélisé.

d) il est temps que Google paye des taxes même du haut de leur Mountain View

il est temps, pour nous, les Européens, de créer un moteur de recherche universel, appelé le #jegoogle.

Je vais peut être me faire virer de Blogger pour ce post, mais ce n'est pas grave, je suis un chien errant de la virtitude, viré de Posterous et de Wordpress, j'irai chez Tumblr, ils aiment bien les gifs.

Le @jegoogle privilégiera les posts des blogueurs de bistro. C'est le point clef, le reste on s'en fout. Les gros seront mis en valeur en fonction de leurs poids aussi.

L'algorithme sera simple ! Plus on paiera de Bières et plus on sera gros, plus le Page Rank montera. Le nombre de liens Google + sera divisé par Pi également et le nombre de Like de Fesses de Bouques aussi. Twitter sera privilégié mais temporairement. Tout cela sera injuste mais ce sera normal. Le Conseil d'administration du classificateur pourra changer l'algorithme à sa convenance et à ses aises comme G. Voilà.

#FF Trop rapides @jegoun @dadavidov @hipparkhos

Signé : un type qui aime bien les gifs

mercredi 17 octobre 2012

Pétard Payons Taxes #geonpi

Cela fait PPT comme Powerpoint (Aucun lien) et cela a deux sens, si vous ne l'aviez pas compris.


Ce post est un coup de gueule.

D'abord, à la lecture de la PF 2013, il vaut mieux en France être collectionneur d'art ou marchand d'art (PV de 5%), ou spéculateur en DOM TOM qu'entrepreneur (PV à 60 % sauf si 10 % des parts conservée 6 ans). C'est ce que j'ai compris du fatras fiscal de ce gouvernement post geonpi.

C'est tout simplement n'importe quoi. Les gars qui travaillent là dessus ont fumé des pétards ou quoi ?

Après on va nous dire que c'est pour défendre la place de Paris dans le marché de l'art et l'emploi chez les encadreurs de tableaux. Juste, un point, Paris a décroché depuis longtemps, on est 6ème place mondiale loin derrière les Chinois, Genève, New York, ou Londres. De la fumette en barre !

Après on va nous dire qu'il faut taxer tout pareil, le capital comme le travail. Et les négociants d'art, ce sont quoi alors ? des associations humanitaires ?

Un négociant d'art vaut mieux selon ce gouvernement qu'un entrepreneur du web, c'est cela la leçon de ce Budget.

Mais les gars qui travaillent là dessus, ils aiment la Be ou quoi ?

Y'aura plus d'oseille pour financer les projets numériques, ni les projets tout court. Par exemple, mon copain Nicolas qui a une idée géniale pour l'agrégation de contenus blog cherche un geonpi pour exécuter et opérer son concept génial. Que nenni ! Plus de flouze ni de fraîche !

Il sera impossible de trouver un Business Angel qui voudra bien investir avec une PV à 60 % à l'horizon. C'est dommage car j'aurais bien travaillé dans cette startup avec N.

Je suis donc en Pétard, surtout vis à vis de Peillon qui a oublié qu'en temps que Ministre de l'Education Nationale, il s'occupe de l'avenir de nos ados. Alors au lieu de leur préparer un Bac H, il ferait mieux d'expliquer à ses collègues de Bercy, qu'il faut arrêter les conneries fiscales.

jeudi 4 octobre 2012

Quand un socialiste voit un entrepreneur du web #geonpi #geonpistyle


6 leçons intermédiaires apprises de l'affaire des #geonpi

1. Le verlan revient à la mode

Assez étrange. Bientôt le Javanais ?

2. Les mouvements partent vite des réseaux sociaux

En 5 jours, la machine s'est emballée, les médias étaient à la ramasse sauf BFM, le gouvernement s'est fait surprendre.

Rien de neuf sous le soleil mais les foules s'imposent.

Est-ce vraiment une nouvelle forme démocratique ?

3. Les entrepreneurs de gauche sont des poissons volants 

En d'autres termes, pas la majorité de l'espèce.

4. C'était un mouvement qui devenait politique, et non technique

N'en déplaise à Stéphane Soumier, la politique a prédominé.


5. Le PLF 13 est vraiment un budget récessif.

Le fantôme d'Henrich Bruning rôde mais cela sera l'objet d'un autre billet.

6. La CGPME est déchaînée

Voici leur email de ce matin :
Chers entrepreneurs,

Le Projet de loi de Finances 2013 a pris en compte certaines demandes de la CGPME telles que le maintien du dispositif ISF-PME ou l’extension du Crédit Impôt Recherche à l’Innovation. De plus, il est à souligner que certaines mesures nouvelles, telle que la non déductibilité des intérêts d’emprunt, ont été  « calibrées » de manière à limiter leur impact négatif sur les PME.

Il est d’autant plus incohérent que ce même texte supprime le prélèvement forfaitaire libératoire, ce qui revient à alourdir l’impôt du chef d’entreprise en tant que contribuable mais également en tant qu’investisseur.

La CGPME a donc décidé de se mobiliser  contre une taxation des plus values mobilières pouvant aller jusqu’à plus de 60 %, décourageant ainsi l’esprit d’entreprise d’aujourd’hui mais également de demain.

De même, le Projet de Loi de Finances (PLFSS) 2013 soumet la distribution de dividendes des dirigeants non salariés à cotisations sociales au-delà de 10 % des fonds propres, ce qui, là encore, pénalise ceux qui prennent des risques en acceptant de lier leur revenu à la santé de leur entreprise.

Il est impératif que le Gouvernement revienne sur ces dispositions. A défaut, nous pèserons de tout notre poids lors des discussions parlementaires.

C’est aujourd’hui qu’il nous faut agir.

Pour ce faire, nous avons besoin que les chefs d’entreprises se mobilisent massivement. C’est le sens de la pétition qu’a lancée la Confédération.

Comptant sur votre appui et votre mobilisation, 

mercredi 3 octobre 2012

Entrepreneuriat et néo protectionnisme

Peut être me suis-je fait un peu pigeonné par des officines masquées de l'UMP ? Oui, peut être..

Les Tribunes s'enchaînent sur le sujet, les unes après les autres.

Une prochaine fera référence à Jean-Baptiste Say , dont on rappellera qu'il a été l'inventeur du mot Français, entrepreneur.

Le sujet des #geonpi n'est plus technique, il est devenu politique. Les entrepreneurs de gauche sortent du bois. Clémenceau disait que les chefs d'entreprise de gauche étaient comme des poissons volants, on en apercevait de temps en temps mais ce n'était pas la majorité de l'espèce. C'est le moment de les voir sauter.

Néanmoins des questions se posent sur la cohérence de politique économique ? Comment concilier le crédo libéral à tout va de l'Union Européenne que nous subissons sans un soutien plus tranché aux entrepreneurs ? Comment imaginer un retour à une forme de néo protectionnisme tout en votant tous les traités européens de libre circulation et de contrainte monétaire et budgétaire comme ce fameux traité ? Cela devient un peu la quadrature du cercle et non celle du net. Je me demande ce que serait la réponse d'un Arnaud Montebourg, qui est au feu des hauts fourneaux, sur le sujet. Je reste bien intrigué.

mardi 2 octobre 2012

Ball Trap de #geonpi

C'est peut être finalement un point névralgique, d'inflexion, de rupture que la taxation à terme des PV de cession d'entreprise pour leurs fondateurs. Les propos sont chauds marrons. C'est peut être aussi ici que l'on peut ressentir la frontière physique entre la Gauche et la Droite.

Voici la réponse technique et officielle. De toute façon, c'est bien le signe de la falaise fiscale, je mets au défi un simple citoyen de comprendre dorénavant le Code Général des Impôts.

 "La taxation des plus-values mobilières est actuellement de 19 % (au seul fiscal, hors prélèvements sociaux). Ce taux (qui s'applique à toute la plus-value et est donc un taux moyen) ne peut être comparé terme à terme avec le taux marginal supérieur du barème (qui passe à 45 % pour la fraction de revenus excédant 150 000 euros par part). Le calcul doit, par ailleurs, tenir compte de la déductibilité de la CSG (qui n'est pas autorisée pour les revenus imposés au taux forfaitaire alors qu'elle l'est pour les revenus imposés au barème). Enfin, des mécanismes d'assiette (quotient, abattement pour durée de détention, exonération sous condition de réemploi) peuvent jouer. Le PLF2013 prévoit l'imposition des plus-values mobilières au barème progressif, comme les autres revenus, au sein du revenu global. Pour lisser la progressivité, au titre des cessions de 2012, 2013 et 2014, le montant soumis au barème sera divisé par un quotient (2 si les titres ont été détenus de 2 à 4 ans, 4 s'ils ont été détenus plus de 4 ans), l'impôt en résultant étant ensuite multiplié par le montant du quotient. Pour un couple avec 100 000 euros d'autres revenus et réalisant une plus-value taxable de 400 000 euros sur des titres détenus plus de 4 ans, le montant soumis au barème sera donc de 100 000 + 400 000/4 = 200 000 soit 100 000 euros par part (dont 50 000 au titre de la plus-value). Le taux de 45 % s'appliquera à partir de 150 000 euros, il ne jouera donc pas. Le taux de 41 % s'applique à partir de 70 830, il jouera donc pour environ 58 % de la plus-value, le solde étant taxé à 30 %. Le taux moyen d'imposition de la plus-value sera donc de 36 %. La CSG due au titre de cette plus-value deviendra déductible (comme tous les revenus soumis au barème) ce qui n'est pas le cas en l'état du droit, procurant une économie équivalente à 2,09 points de prélèvement (41 % de 5.1 points de CSG). En incluant les prélèvements sociaux, la plus-value, qui était soumise à un prélèvement total de 34,5 %, sera donc soumise à un prélèvement total net de 49,8 %. Par ailleurs, un abattement pour durée de détention (progressif et allant jusqu'à 40 % pour des titres détenus plus de 12 ans) jouera, la durée de détention étant décomptée à compter du 1er janvier 2013 pour les titres déjà détenus à cette date. En régime de croisière et pour les titres détenus plus de 12 ans, l'impôt sera donc, au maximum, prélevé à un taux marginal net de la CSG de 24,7 %. Enfin, et surtout, le dispositif d'exonération permettant, sous conditions, à un investisseur détenant plus de 10 % de la société dont il cède les titres et réinvestissant au moins 80 % de sa plus-value dans une nouvelle société n'est pas modifié. Il est également rappelé que l'exonération des plus-values sur les cessions de parts de FCPI (fonds communs de placement dans l'innovation) n'est pas remise en cause."

Merci à @ssoumier pour cette réponse officielle de Bercy.

Eh oui, on en est là.

En synthèse, d'après ma compréhension à partir de ma lecture assidue des blogs de gouvernement :

C'est comme sur FR3 dans Louis La Brocante.  Il y a les gentils entrepreneurs, ceux qui prennent leur retraite ou gardent leur entreprise plus de 12 ans et les méchants entrepreneurs, ceux qui vendent vite leur pactole. Les gentils entrepreneurs embauchent, gardent l'emploi salarié et restent longtemps. Les méchants entrepreneurs opèrent rapidement des fusions, acquisitions comme des méchants traders dans leurs salles de marché. Les gentils entrepreneurs ne sont pas motivés par la Plus Value, c'est bien connu. Les méchants entrepreneurs n'ont qu'une valeur, l'argent. Les gentils entrepreneurs sont honnêtes fiscalement, ils ne prennent jamais le thalys, l'eurostar ou le Liria. Les méchants entrepreneurs ont des cartes platinum sur l'ensemble de ces destinations.

Eh oui, on en est là.

lundi 1 octobre 2012

Les #geonpi en salle de réunion à Bercy

Il faut rester Technique !!


Les #geonpi ne sont pas rôtis et peuvent devenir voyageurs

La Gauche Réac se gausse des entrepreneurs et de leurs émois du week end.

D'autres essaient de temporiser la polémique.

Pour autant, ils s'organisent très vite tous ces entrepreneurs.  Voici un résumé.

Une manif s'organise, la France doit être le premier pays au monde où les entrepreneurs manifestent !

Je ne suis pas entrepreneur, je l'ai été et j'ai échoué, cela m'a suffit même si cela me démange encore. Mais je comprends bien leur réaction. Maintenant, je suis salarié, pas forcément au chaud mais moins exposé que ne peut l'être un entrepreneur.

Pourquoi devient-on entrepreneur ? A mon avis, pour faire fortune, pour rien d'autre, et sûrement pas dans un but humanitaire ou emphatique.

Et, du coup, augmenter le taux d'imposition à 60 % pour une PV en cas de vente et de la sortie en capital, c'est tout simplement, n'avoir rien compris, mais strictement rien au monde qui nous entoure.

Qui a bien pu proposer une telle mesure ? C'est déjà oublier le théorème de Schmidt : les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après demain. Bizarre, il est pourtant enseigné à l'ENA, ce théorème. C'est dingue.

Et, au niveau de l'emploi, si on coupe les ailes des créateurs d'entreprise, comment pouvoir penser redresser les courbes de chômage. Ce ne sont pas les haut fourneaux de Florange qui vont embaucher à l'avenir ! Malheureusement, c'est une triste vérité.

Tout ceci pour financer une loi de finances qui prévoit quand même une augmentation de 1% des dépenses Publiques, malgré le gel des 10 Milliards d'euros. Bonjour les efforts. Le taux de Prélèvement obligatoire va basculer à 47 % des revenus et les dépenses Publiques vont représenter 57 % du PIB.

En gros, une économie administrée, résultat de 30 ans de politique économique qui fera fuir ses pigeons voyageurs. Ils se bousculeront dans le Thalys porté par un vent Nord Est.