mercredi 6 mars 2013

L'indifférence et la banalité du mal

Notre société, comme beaucoup d'autres, s'est habituée au mal. Dans une indifférence généralisée, sans vraiment de conscience collective, les drames et faits divers horribles s'enchaînent les uns après les autres.

On oublie vite, on passe à la nouvelle suivante, on suit le tourbillon. Les meurtres de Mad Merah sur des enfants, deux semaines après, plus personne n'en parlait.

Les enfants Moulin Fournier, premiers enfants français enlevés par des islamistes, une insipide indifférence rampe. Très peu d'émotion.

Parfois, on est directement et personnellement impacté, là on se réveille, d'un mauvais rêve. Mais c'est heureusement rare. On se contente juste de suivre l'enchaînement des nouvelles.

Sévices en Mali par l'armée malienne, tout le monde s'en fout.
Suicides de chômeurs, on en parlera un quart d'heure.

Est-ce dû finalement à la nature humaine ? Ou est-ce dû à une passivité individuelle au final ?

4 commentaires:

  1. Oui. C'est délirant. Lundi encore je cherchais des nouvelles des enfants, personne n'en parlait alors que ça aurait du être en une.

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  2. Je ne l'avais pas vu ce billet (je branlais quoi aujourd'hui ?). Il est chouette...

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  3. Je ne sais pas s'il est vraiment chouette

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