Plusieurs informations mises bout à bout sur Twitter sont peut être concordantes.
Certes, à prendre avec extrême prudence au vu de l'extrême volatilité des marchés financiers. On est passé d'un Lundi noir, cette semaine, où l'économie mondiale s'effondrait, à cause des Chinois qui ne savent plus enrayer l'atterrissage de leur économie, à un Vendredi vert, où la reprise américaine et la baisse du prix de pétrole nous offrent un avenir joyeux et une croissance robuste. Mais passer de la dépression à l'euphorie en une semaine est un peu inquiétant et appelle à la prudence.
Toujours est-il qu'il semblerait bien qu'un achat spéculatif d'actions Twitter sur le Nasdaq puisse être opportun.
La première raison est le prix. L'action Twitter n'a jamais été aussi bas. En dessous de son cours d'introduction dans les derniers jours.
La seconde tient aux résultats de Twitter.
La croissance du nombre de ses utilisateurs mensuels a déçu sur le premier semestre 2015 malgré des résultats meilleurs que prévu. Le site de microblogging revendique 304 millions d'utilisateurs mensuels actifs au deuxième trimestre, soit 12% de plus qu'il y a un an, mais seulement 2 millions de plus qu'au premier trimestre.
A ce stade de son développement, la croissance du nombre d'abonnés du groupe est particulièrement surveillée car elle est un indicateur de ses revenus et bénéfices futurs. Ses résultats sont pour leur part ressortis supérieurs aux attentes. Certes, Twitter a enregistré une perte nette de 136,66 millions de dollars, soit 21 cents par action au deuxième trimestre contre une perte de 144,64 millions de dollars, ou 24 cents par action, un an plus tôt.
La Troisième tient à l'instabilité du Management de Twitter.
Le PDG de Twitter, Dick Costolo, a quitté son poste le 1er juillet 2015. Il a été remplacé provisoirement par Jack Dorsey, qui a cofondé le réseau social en 2006 et l'avait dirigé au cours de ses deux premières années d'existence. Les raisons de la démission de Dick Costolo n'ont pas été clairement évoquées dans le communiqué du site communautaire, mais elles sont vraisemblablement liées aux difficultés du groupe à construire un modèle économique viable pour se développer.
La Quatrième tient aux difficultés du réseau social Google +.
G+ est compliqué et ne convainc pas. C'est un peu intrusif avec son propre compte gmail, on ne comprend pas tout dans l'histoire des cercles. D'ailleurs, c'est déjà opérationnel avec la dernière version mais G+ n'est plus livré dans les builds Androïd.
La Cinquième tient à l'accord récent du Search Google avec Twitter.
Les Tweets sont intégrés dans le search en mode privilégié. L'accord est tout récent. Ceci a une conséquence d'ailleurs sur la nécessité d'une perte de spontanéité dans les tweets que l'on peut rédiger car ils sont dorénavant plus visibles.
Tout ceci nous donne l'impression et nous permet de faire une prédilection hypothétique : Google, que dis-je Alphabet, va racheter Twitter, un jour ou l'autre.
31 Août 2015 / TWTR / 28,04 / +4,45 %
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