Technologies, interrogations, futurs possibles, transformations diverses et variées, constatations des dégâts numériques, précis de stratégie
jeudi 20 décembre 2012
Il y a des mots anglais que je ne supporte plus
J'adooooore ce post de xqcd sur le mot échaudé "sustainable". Tous les UK et US guys l'utilisent en permanence, c'est insupportable.
C'est comme le mot 'alignment'. Si tu veux remettre de l'ordre dans une confcall avec des UK et US guys, tu lances "The organization should be more aligned..." et tout le monde se met au garde à vous. C'est hallucinant. C'est militaire. Cela marche.
"Vision" en est un autre. "We've got the vision", "The President has the vision"..... Juste parce qu'un vague objectif a été mentionné ou explicité et, ça y est, c'est visionnaire.
"Foundation"est insupportable aussi. "We have to build the foundations of a solution...." bla bla bla.
"To Leverage" c'est juste pour faire croire que tu crées de la valeur tout le temps.
Alors, le ponpon revient à cette sentence qu'il faudrait lancer en permanence :
"At the end of the day, we have to leverage our value add paradigm by aligning our solution with our customer centric core competencies."
C'est simple, sibyllin, tout le monde te croit conceptuel à souhait, juste super global manager.
mercredi 19 décembre 2012
Un blogueur addicté dans une soirée
Je me souviens avoir vu @Sarkofrance à une soirée du nouvel an comme cela car il devait modérer un sujet un peu tough. Tu me diras maintenant, il y a les smartphones pour modérer mais c'est typiquement, le problème que j'ai avec l'activité de bloguage.
Tout d'abord, ce n'est pas bon pour la santé d'avoir les ondes électromagnétiques de disque dur sur les genoux ou pas loin de ses parties génitales. Il y a un risque sanitaire ici.
D'autre part, cette activité est envahissante contrairement à d'autres loisirs comme l'escrime, la philatélie, la cuisine gastronomique ou la pratique du sexe, bien meilleure pour les parties génitales.
Pourquoi est elle envahissante ? Simplement, parce qu'il faut produire sans monétiser et en plus il faut modérer. Ceci est épuisant.
De plus, un certain nombre de gugusses et de gueuses rentrent en contact avec le blogueur via différents réseaux sociaux, plus ou moins louches, et il faut du coup entretenir son ereputation.
Ne pas trop dire de conneries tout en restant pertinent dans ce vide sidéral et enrichi qu'est le web.
Je suis Boursin de corps et d'esprit, je préfère donc bloguer modérément.
Tout d'abord, ce n'est pas bon pour la santé d'avoir les ondes électromagnétiques de disque dur sur les genoux ou pas loin de ses parties génitales. Il y a un risque sanitaire ici.
D'autre part, cette activité est envahissante contrairement à d'autres loisirs comme l'escrime, la philatélie, la cuisine gastronomique ou la pratique du sexe, bien meilleure pour les parties génitales.
Pourquoi est elle envahissante ? Simplement, parce qu'il faut produire sans monétiser et en plus il faut modérer. Ceci est épuisant.
De plus, un certain nombre de gugusses et de gueuses rentrent en contact avec le blogueur via différents réseaux sociaux, plus ou moins louches, et il faut du coup entretenir son ereputation.
Ne pas trop dire de conneries tout en restant pertinent dans ce vide sidéral et enrichi qu'est le web.
Je suis Boursin de corps et d'esprit, je préfère donc bloguer modérément.
mardi 18 décembre 2012
vendredi 14 décembre 2012
jeudi 6 décembre 2012
vendredi 9 novembre 2012
jeudi 8 novembre 2012
lundi 29 octobre 2012
Sandy, vue des hauts de NYC
C'est ici, ce que nous propose le NYT.
http://www.nytimes.com/interactive/2012/10/28/nyregion/nyt-webcam.html
Il semblerait qu'il y ait aussi un certain nombre de centrales nucléaires sur le chemin de cet ouragan. Elles se prépareraient à l'impact. Brrrrrr. FIN DU MONDE ?
jeudi 25 octobre 2012
mardi 23 octobre 2012
lundi 22 octobre 2012
Les left blogs ont découvert @pierrechappaz
Ils avaient un joli joujou, le wikio. C'était la grande époque. Tout le monde se rebellait contre le Sarkozysme ambiant.
Pour autant, un vilain méchant entrepreneur avait compris la manière d'utiliser à mauvais escient tout ce contenu gentiment donné par les blogueurs. Il suffisait de les classer et de leur donner des notes. Tous les gentils blogueurs ont posté, lincké, twitté et Retwitté pour monter au classement. J'en faisais partie.
Mais, un jour, ils ont enfin compris. C'était tout simplement un business qui avait permis au vilain méchant entrepreneur de faire fortune en Suisse, du moins en partie, tout en ne payant pas d'impôt en France.
Ils ont compris que le web, ce n'était pas seulement de gentils gens qui publiaient entre eux des contenus originaux, c'était aussi des Barbares qui en profitaient comme jamais.
Le Joujou était cassé. Le vilain méchant entrepreneur se déclarait #geonpi.
Il fallait enfin se confronter à la réalité. Le web, c'est la jungle. Le libéralisme est sa loi. L'économie s'impose. La réalité est dure. Fini de rigoler.
vendredi 19 octobre 2012
Il est temps de créer le #jegoogle
Etant donné que :
a) il n'y a plus de classement de blogs valables dans ce monde du web virtualisé dans les clouds puisque Blogonet est figé et puisque ebuzzing ne bouge plus sous une influence ultralibérale,
b) j'ai perdu mes mots de passe de Wikio,
c) un bon post mérite d'être visible, lu, approuvé et évangélisé.
d) il est temps que Google paye des taxes même du haut de leur Mountain View
il est temps, pour nous, les Européens, de créer un moteur de recherche universel, appelé le #jegoogle.
Je vais peut être me faire virer de Blogger pour ce post, mais ce n'est pas grave, je suis un chien errant de la virtitude, viré de Posterous et de Wordpress, j'irai chez Tumblr, ils aiment bien les gifs.
Le @jegoogle privilégiera les posts des blogueurs de bistro. C'est le point clef, le reste on s'en fout. Les gros seront mis en valeur en fonction de leurs poids aussi.
L'algorithme sera simple ! Plus on paiera de Bières et plus on sera gros, plus le Page Rank montera. Le nombre de liens Google + sera divisé par Pi également et le nombre de Like de Fesses de Bouques aussi. Twitter sera privilégié mais temporairement. Tout cela sera injuste mais ce sera normal. Le Conseil d'administration du classificateur pourra changer l'algorithme à sa convenance et à ses aises comme G. Voilà.
a) il n'y a plus de classement de blogs valables dans ce monde du web virtualisé dans les clouds puisque Blogonet est figé et puisque ebuzzing ne bouge plus sous une influence ultralibérale,
b) j'ai perdu mes mots de passe de Wikio,
c) un bon post mérite d'être visible, lu, approuvé et évangélisé.
d) il est temps que Google paye des taxes même du haut de leur Mountain View
il est temps, pour nous, les Européens, de créer un moteur de recherche universel, appelé le #jegoogle.
Je vais peut être me faire virer de Blogger pour ce post, mais ce n'est pas grave, je suis un chien errant de la virtitude, viré de Posterous et de Wordpress, j'irai chez Tumblr, ils aiment bien les gifs.
Le @jegoogle privilégiera les posts des blogueurs de bistro. C'est le point clef, le reste on s'en fout. Les gros seront mis en valeur en fonction de leurs poids aussi.
L'algorithme sera simple ! Plus on paiera de Bières et plus on sera gros, plus le Page Rank montera. Le nombre de liens Google + sera divisé par Pi également et le nombre de Like de Fesses de Bouques aussi. Twitter sera privilégié mais temporairement. Tout cela sera injuste mais ce sera normal. Le Conseil d'administration du classificateur pourra changer l'algorithme à sa convenance et à ses aises comme G. Voilà.
mercredi 17 octobre 2012
Pétard Payons Taxes #geonpi
Cela fait PPT comme Powerpoint (Aucun lien) et cela a deux sens, si vous ne l'aviez pas compris.
Ce post est un coup de gueule.
D'abord, à la lecture de la PF 2013, il vaut mieux en France être collectionneur d'art ou marchand d'art (PV de 5%), ou spéculateur en DOM TOM qu'entrepreneur (PV à 60 % sauf si 10 % des parts conservée 6 ans). C'est ce que j'ai compris du fatras fiscal de ce gouvernement post geonpi.
C'est tout simplement n'importe quoi. Les gars qui travaillent là dessus ont fumé des pétards ou quoi ?
Après on va nous dire que c'est pour défendre la place de Paris dans le marché de l'art et l'emploi chez les encadreurs de tableaux. Juste, un point, Paris a décroché depuis longtemps, on est 6ème place mondiale loin derrière les Chinois, Genève, New York, ou Londres. De la fumette en barre !
Après on va nous dire qu'il faut taxer tout pareil, le capital comme le travail. Et les négociants d'art, ce sont quoi alors ? des associations humanitaires ?
Un négociant d'art vaut mieux selon ce gouvernement qu'un entrepreneur du web, c'est cela la leçon de ce Budget.
Mais les gars qui travaillent là dessus, ils aiment la Be ou quoi ?
Y'aura plus d'oseille pour financer les projets numériques, ni les projets tout court. Par exemple, mon copain Nicolas qui a une idée géniale pour l'agrégation de contenus blog cherche un geonpi pour exécuter et opérer son concept génial. Que nenni ! Plus de flouze ni de fraîche !
Il sera impossible de trouver un Business Angel qui voudra bien investir avec une PV à 60 % à l'horizon. C'est dommage car j'aurais bien travaillé dans cette startup avec N.
Je suis donc en Pétard, surtout vis à vis de Peillon qui a oublié qu'en temps que Ministre de l'Education Nationale, il s'occupe de l'avenir de nos ados. Alors au lieu de leur préparer un Bac H, il ferait mieux d'expliquer à ses collègues de Bercy, qu'il faut arrêter les conneries fiscales.
Ce post est un coup de gueule.
D'abord, à la lecture de la PF 2013, il vaut mieux en France être collectionneur d'art ou marchand d'art (PV de 5%), ou spéculateur en DOM TOM qu'entrepreneur (PV à 60 % sauf si 10 % des parts conservée 6 ans). C'est ce que j'ai compris du fatras fiscal de ce gouvernement post geonpi.
C'est tout simplement n'importe quoi. Les gars qui travaillent là dessus ont fumé des pétards ou quoi ?
Après on va nous dire que c'est pour défendre la place de Paris dans le marché de l'art et l'emploi chez les encadreurs de tableaux. Juste, un point, Paris a décroché depuis longtemps, on est 6ème place mondiale loin derrière les Chinois, Genève, New York, ou Londres. De la fumette en barre !
Après on va nous dire qu'il faut taxer tout pareil, le capital comme le travail. Et les négociants d'art, ce sont quoi alors ? des associations humanitaires ?
Un négociant d'art vaut mieux selon ce gouvernement qu'un entrepreneur du web, c'est cela la leçon de ce Budget.
Mais les gars qui travaillent là dessus, ils aiment la Be ou quoi ?
Y'aura plus d'oseille pour financer les projets numériques, ni les projets tout court. Par exemple, mon copain Nicolas qui a une idée géniale pour l'agrégation de contenus blog cherche un geonpi pour exécuter et opérer son concept génial. Que nenni ! Plus de flouze ni de fraîche !
Il sera impossible de trouver un Business Angel qui voudra bien investir avec une PV à 60 % à l'horizon. C'est dommage car j'aurais bien travaillé dans cette startup avec N.
Je suis donc en Pétard, surtout vis à vis de Peillon qui a oublié qu'en temps que Ministre de l'Education Nationale, il s'occupe de l'avenir de nos ados. Alors au lieu de leur préparer un Bac H, il ferait mieux d'expliquer à ses collègues de Bercy, qu'il faut arrêter les conneries fiscales.
mardi 9 octobre 2012
vendredi 5 octobre 2012
jeudi 4 octobre 2012
6 leçons intermédiaires apprises de l'affaire des #geonpi
1. Le verlan revient à la mode
Assez étrange. Bientôt le Javanais ?
2. Les mouvements partent vite des réseaux sociaux
En 5 jours, la machine s'est emballée, les médias étaient à la ramasse sauf BFM, le gouvernement s'est fait surprendre.
Rien de neuf sous le soleil mais les foules s'imposent.
Est-ce vraiment une nouvelle forme démocratique ?
3. Les entrepreneurs de gauche sont des poissons volants
En d'autres termes, pas la majorité de l'espèce.
4. C'était un mouvement qui devenait politique, et non technique
N'en déplaise à Stéphane Soumier, la politique a prédominé.
Assez étrange. Bientôt le Javanais ?
2. Les mouvements partent vite des réseaux sociaux
En 5 jours, la machine s'est emballée, les médias étaient à la ramasse sauf BFM, le gouvernement s'est fait surprendre.
Rien de neuf sous le soleil mais les foules s'imposent.
Est-ce vraiment une nouvelle forme démocratique ?
3. Les entrepreneurs de gauche sont des poissons volants
En d'autres termes, pas la majorité de l'espèce.
4. C'était un mouvement qui devenait politique, et non technique
N'en déplaise à Stéphane Soumier, la politique a prédominé.
5. Le PLF 13 est vraiment un budget récessif.
Le fantôme d'Henrich Bruning rôde mais cela sera l'objet d'un autre billet.
6. La CGPME est déchaînée
Voici leur email de ce matin :
Chers entrepreneurs,
Le Projet de loi de Finances 2013 a pris en compte certaines demandes de la CGPME telles que le maintien du dispositif ISF-PME ou l’extension du Crédit Impôt Recherche à l’Innovation. De plus, il est à souligner que certaines mesures nouvelles, telle que la non déductibilité des intérêts d’emprunt, ont été « calibrées » de manière à limiter leur impact négatif sur les PME.
Il est d’autant plus incohérent que ce même texte supprime le prélèvement forfaitaire libératoire, ce qui revient à alourdir l’impôt du chef d’entreprise en tant que contribuable mais également en tant qu’investisseur.
La CGPME a donc décidé de se mobiliser contre une taxation des plus values mobilières pouvant aller jusqu’à plus de 60 %, décourageant ainsi l’esprit d’entreprise d’aujourd’hui mais également de demain.
De même, le Projet de Loi de Finances (PLFSS) 2013 soumet la distribution de dividendes des dirigeants non salariés à cotisations sociales au-delà de 10 % des fonds propres, ce qui, là encore, pénalise ceux qui prennent des risques en acceptant de lier leur revenu à la santé de leur entreprise.
Il est impératif que le Gouvernement revienne sur ces dispositions. A défaut, nous pèserons de tout notre poids lors des discussions parlementaires.
C’est aujourd’hui qu’il nous faut agir.
Pour ce faire, nous avons besoin que les chefs d’entreprises se mobilisent massivement. C’est le sens de la pétition qu’a lancée la Confédération.
Comptant sur votre appui et votre mobilisation,
mercredi 3 octobre 2012
Entrepreneuriat et néo protectionnisme
Peut être me suis-je fait un peu pigeonné par des officines masquées de l'UMP ? Oui, peut être..
Les Tribunes s'enchaînent sur le sujet, les unes après les autres.
Une prochaine fera référence à Jean-Baptiste Say , dont on rappellera qu'il a été l'inventeur du mot Français, entrepreneur.
Le sujet des #geonpi n'est plus technique, il est devenu politique. Les entrepreneurs de gauche sortent du bois. Clémenceau disait que les chefs d'entreprise de gauche étaient comme des poissons volants, on en apercevait de temps en temps mais ce n'était pas la majorité de l'espèce. C'est le moment de les voir sauter.
Néanmoins des questions se posent sur la cohérence de politique économique ? Comment concilier le crédo libéral à tout va de l'Union Européenne que nous subissons sans un soutien plus tranché aux entrepreneurs ? Comment imaginer un retour à une forme de néo protectionnisme tout en votant tous les traités européens de libre circulation et de contrainte monétaire et budgétaire comme ce fameux traité ? Cela devient un peu la quadrature du cercle et non celle du net. Je me demande ce que serait la réponse d'un Arnaud Montebourg, qui est au feu des hauts fourneaux, sur le sujet. Je reste bien intrigué.
Les Tribunes s'enchaînent sur le sujet, les unes après les autres.
Une prochaine fera référence à Jean-Baptiste Say , dont on rappellera qu'il a été l'inventeur du mot Français, entrepreneur.
Le sujet des #geonpi n'est plus technique, il est devenu politique. Les entrepreneurs de gauche sortent du bois. Clémenceau disait que les chefs d'entreprise de gauche étaient comme des poissons volants, on en apercevait de temps en temps mais ce n'était pas la majorité de l'espèce. C'est le moment de les voir sauter.
Néanmoins des questions se posent sur la cohérence de politique économique ? Comment concilier le crédo libéral à tout va de l'Union Européenne que nous subissons sans un soutien plus tranché aux entrepreneurs ? Comment imaginer un retour à une forme de néo protectionnisme tout en votant tous les traités européens de libre circulation et de contrainte monétaire et budgétaire comme ce fameux traité ? Cela devient un peu la quadrature du cercle et non celle du net. Je me demande ce que serait la réponse d'un Arnaud Montebourg, qui est au feu des hauts fourneaux, sur le sujet. Je reste bien intrigué.
mardi 2 octobre 2012
Ball Trap de #geonpi
C'est peut être finalement un point névralgique, d'inflexion, de rupture que la taxation à terme des PV de cession d'entreprise pour leurs fondateurs. Les propos sont chauds marrons. C'est peut être aussi ici que l'on peut ressentir la frontière physique entre la Gauche et la Droite.
Voici la réponse technique et officielle. De toute façon, c'est bien le signe de la falaise fiscale, je mets au défi un simple citoyen de comprendre dorénavant le Code Général des Impôts.
"La taxation des plus-values mobilières est actuellement de 19 % (au seul fiscal, hors prélèvements sociaux). Ce taux (qui s'applique à toute la plus-value et est donc un taux moyen) ne peut être comparé terme à terme avec le taux marginal supérieur du barème (qui passe à 45 % pour la fraction de revenus excédant 150 000 euros par part). Le calcul doit, par ailleurs, tenir compte de la déductibilité de la CSG (qui n'est pas autorisée pour les revenus imposés au taux forfaitaire alors qu'elle l'est pour les revenus imposés au barème). Enfin, des mécanismes d'assiette (quotient, abattement pour durée de détention, exonération sous condition de réemploi) peuvent jouer. Le PLF2013 prévoit l'imposition des plus-values mobilières au barème progressif, comme les autres revenus, au sein du revenu global. Pour lisser la progressivité, au titre des cessions de 2012, 2013 et 2014, le montant soumis au barème sera divisé par un quotient (2 si les titres ont été détenus de 2 à 4 ans, 4 s'ils ont été détenus plus de 4 ans), l'impôt en résultant étant ensuite multiplié par le montant du quotient. Pour un couple avec 100 000 euros d'autres revenus et réalisant une plus-value taxable de 400 000 euros sur des titres détenus plus de 4 ans, le montant soumis au barème sera donc de 100 000 + 400 000/4 = 200 000 soit 100 000 euros par part (dont 50 000 au titre de la plus-value). Le taux de 45 % s'appliquera à partir de 150 000 euros, il ne jouera donc pas. Le taux de 41 % s'applique à partir de 70 830, il jouera donc pour environ 58 % de la plus-value, le solde étant taxé à 30 %. Le taux moyen d'imposition de la plus-value sera donc de 36 %. La CSG due au titre de cette plus-value deviendra déductible (comme tous les revenus soumis au barème) ce qui n'est pas le cas en l'état du droit, procurant une économie équivalente à 2,09 points de prélèvement (41 % de 5.1 points de CSG). En incluant les prélèvements sociaux, la plus-value, qui était soumise à un prélèvement total de 34,5 %, sera donc soumise à un prélèvement total net de 49,8 %. Par ailleurs, un abattement pour durée de détention (progressif et allant jusqu'à 40 % pour des titres détenus plus de 12 ans) jouera, la durée de détention étant décomptée à compter du 1er janvier 2013 pour les titres déjà détenus à cette date. En régime de croisière et pour les titres détenus plus de 12 ans, l'impôt sera donc, au maximum, prélevé à un taux marginal net de la CSG de 24,7 %. Enfin, et surtout, le dispositif d'exonération permettant, sous conditions, à un investisseur détenant plus de 10 % de la société dont il cède les titres et réinvestissant au moins 80 % de sa plus-value dans une nouvelle société n'est pas modifié. Il est également rappelé que l'exonération des plus-values sur les cessions de parts de FCPI (fonds communs de placement dans l'innovation) n'est pas remise en cause."
Merci à @ssoumier pour cette réponse officielle de Bercy.
Eh oui, on en est là.
En synthèse, d'après ma compréhension à partir de ma lecture assidue des blogs de gouvernement :
C'est comme sur FR3 dans Louis La Brocante. Il y a les gentils entrepreneurs, ceux qui prennent leur retraite ou gardent leur entreprise plus de 12 ans et les méchants entrepreneurs, ceux qui vendent vite leur pactole. Les gentils entrepreneurs embauchent, gardent l'emploi salarié et restent longtemps. Les méchants entrepreneurs opèrent rapidement des fusions, acquisitions comme des méchants traders dans leurs salles de marché. Les gentils entrepreneurs ne sont pas motivés par la Plus Value, c'est bien connu. Les méchants entrepreneurs n'ont qu'une valeur, l'argent. Les gentils entrepreneurs sont honnêtes fiscalement, ils ne prennent jamais le thalys, l'eurostar ou le Liria. Les méchants entrepreneurs ont des cartes platinum sur l'ensemble de ces destinations.
Eh oui, on en est là.
Voici la réponse technique et officielle. De toute façon, c'est bien le signe de la falaise fiscale, je mets au défi un simple citoyen de comprendre dorénavant le Code Général des Impôts.
"La taxation des plus-values mobilières est actuellement de 19 % (au seul fiscal, hors prélèvements sociaux). Ce taux (qui s'applique à toute la plus-value et est donc un taux moyen) ne peut être comparé terme à terme avec le taux marginal supérieur du barème (qui passe à 45 % pour la fraction de revenus excédant 150 000 euros par part). Le calcul doit, par ailleurs, tenir compte de la déductibilité de la CSG (qui n'est pas autorisée pour les revenus imposés au taux forfaitaire alors qu'elle l'est pour les revenus imposés au barème). Enfin, des mécanismes d'assiette (quotient, abattement pour durée de détention, exonération sous condition de réemploi) peuvent jouer. Le PLF2013 prévoit l'imposition des plus-values mobilières au barème progressif, comme les autres revenus, au sein du revenu global. Pour lisser la progressivité, au titre des cessions de 2012, 2013 et 2014, le montant soumis au barème sera divisé par un quotient (2 si les titres ont été détenus de 2 à 4 ans, 4 s'ils ont été détenus plus de 4 ans), l'impôt en résultant étant ensuite multiplié par le montant du quotient. Pour un couple avec 100 000 euros d'autres revenus et réalisant une plus-value taxable de 400 000 euros sur des titres détenus plus de 4 ans, le montant soumis au barème sera donc de 100 000 + 400 000/4 = 200 000 soit 100 000 euros par part (dont 50 000 au titre de la plus-value). Le taux de 45 % s'appliquera à partir de 150 000 euros, il ne jouera donc pas. Le taux de 41 % s'applique à partir de 70 830, il jouera donc pour environ 58 % de la plus-value, le solde étant taxé à 30 %. Le taux moyen d'imposition de la plus-value sera donc de 36 %. La CSG due au titre de cette plus-value deviendra déductible (comme tous les revenus soumis au barème) ce qui n'est pas le cas en l'état du droit, procurant une économie équivalente à 2,09 points de prélèvement (41 % de 5.1 points de CSG). En incluant les prélèvements sociaux, la plus-value, qui était soumise à un prélèvement total de 34,5 %, sera donc soumise à un prélèvement total net de 49,8 %. Par ailleurs, un abattement pour durée de détention (progressif et allant jusqu'à 40 % pour des titres détenus plus de 12 ans) jouera, la durée de détention étant décomptée à compter du 1er janvier 2013 pour les titres déjà détenus à cette date. En régime de croisière et pour les titres détenus plus de 12 ans, l'impôt sera donc, au maximum, prélevé à un taux marginal net de la CSG de 24,7 %. Enfin, et surtout, le dispositif d'exonération permettant, sous conditions, à un investisseur détenant plus de 10 % de la société dont il cède les titres et réinvestissant au moins 80 % de sa plus-value dans une nouvelle société n'est pas modifié. Il est également rappelé que l'exonération des plus-values sur les cessions de parts de FCPI (fonds communs de placement dans l'innovation) n'est pas remise en cause."
Merci à @ssoumier pour cette réponse officielle de Bercy.
Eh oui, on en est là.
En synthèse, d'après ma compréhension à partir de ma lecture assidue des blogs de gouvernement :
C'est comme sur FR3 dans Louis La Brocante. Il y a les gentils entrepreneurs, ceux qui prennent leur retraite ou gardent leur entreprise plus de 12 ans et les méchants entrepreneurs, ceux qui vendent vite leur pactole. Les gentils entrepreneurs embauchent, gardent l'emploi salarié et restent longtemps. Les méchants entrepreneurs opèrent rapidement des fusions, acquisitions comme des méchants traders dans leurs salles de marché. Les gentils entrepreneurs ne sont pas motivés par la Plus Value, c'est bien connu. Les méchants entrepreneurs n'ont qu'une valeur, l'argent. Les gentils entrepreneurs sont honnêtes fiscalement, ils ne prennent jamais le thalys, l'eurostar ou le Liria. Les méchants entrepreneurs ont des cartes platinum sur l'ensemble de ces destinations.
Eh oui, on en est là.
lundi 1 octobre 2012
Les #geonpi ne sont pas rôtis et peuvent devenir voyageurs
La Gauche Réac se gausse des entrepreneurs et de leurs émois du week end.
D'autres essaient de temporiser la polémique.
Pour autant, ils s'organisent très vite tous ces entrepreneurs. Voici un résumé.
Une manif s'organise, la France doit être le premier pays au monde où les entrepreneurs manifestent !
Je ne suis pas entrepreneur, je l'ai été et j'ai échoué, cela m'a suffit même si cela me démange encore. Mais je comprends bien leur réaction. Maintenant, je suis salarié, pas forcément au chaud mais moins exposé que ne peut l'être un entrepreneur.
Pourquoi devient-on entrepreneur ? A mon avis, pour faire fortune, pour rien d'autre, et sûrement pas dans un but humanitaire ou emphatique.
Et, du coup, augmenter le taux d'imposition à 60 % pour une PV en cas de vente et de la sortie en capital, c'est tout simplement, n'avoir rien compris, mais strictement rien au monde qui nous entoure.
Qui a bien pu proposer une telle mesure ? C'est déjà oublier le théorème de Schmidt : les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après demain. Bizarre, il est pourtant enseigné à l'ENA, ce théorème. C'est dingue.
Et, au niveau de l'emploi, si on coupe les ailes des créateurs d'entreprise, comment pouvoir penser redresser les courbes de chômage. Ce ne sont pas les haut fourneaux de Florange qui vont embaucher à l'avenir ! Malheureusement, c'est une triste vérité.
Tout ceci pour financer une loi de finances qui prévoit quand même une augmentation de 1% des dépenses Publiques, malgré le gel des 10 Milliards d'euros. Bonjour les efforts. Le taux de Prélèvement obligatoire va basculer à 47 % des revenus et les dépenses Publiques vont représenter 57 % du PIB.
En gros, une économie administrée, résultat de 30 ans de politique économique qui fera fuir ses pigeons voyageurs. Ils se bousculeront dans le Thalys porté par un vent Nord Est.
D'autres essaient de temporiser la polémique.
Pour autant, ils s'organisent très vite tous ces entrepreneurs. Voici un résumé.
Une manif s'organise, la France doit être le premier pays au monde où les entrepreneurs manifestent !
Je ne suis pas entrepreneur, je l'ai été et j'ai échoué, cela m'a suffit même si cela me démange encore. Mais je comprends bien leur réaction. Maintenant, je suis salarié, pas forcément au chaud mais moins exposé que ne peut l'être un entrepreneur.
Pourquoi devient-on entrepreneur ? A mon avis, pour faire fortune, pour rien d'autre, et sûrement pas dans un but humanitaire ou emphatique.
Et, du coup, augmenter le taux d'imposition à 60 % pour une PV en cas de vente et de la sortie en capital, c'est tout simplement, n'avoir rien compris, mais strictement rien au monde qui nous entoure.
Qui a bien pu proposer une telle mesure ? C'est déjà oublier le théorème de Schmidt : les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après demain. Bizarre, il est pourtant enseigné à l'ENA, ce théorème. C'est dingue.
Et, au niveau de l'emploi, si on coupe les ailes des créateurs d'entreprise, comment pouvoir penser redresser les courbes de chômage. Ce ne sont pas les haut fourneaux de Florange qui vont embaucher à l'avenir ! Malheureusement, c'est une triste vérité.
Tout ceci pour financer une loi de finances qui prévoit quand même une augmentation de 1% des dépenses Publiques, malgré le gel des 10 Milliards d'euros. Bonjour les efforts. Le taux de Prélèvement obligatoire va basculer à 47 % des revenus et les dépenses Publiques vont représenter 57 % du PIB.
En gros, une économie administrée, résultat de 30 ans de politique économique qui fera fuir ses pigeons voyageurs. Ils se bousculeront dans le Thalys porté par un vent Nord Est.
vendredi 28 septembre 2012
jeudi 27 septembre 2012
Dichotomie et ubiquité du blogueur
C'est un vieux sujet et il n'a pas de réponse parfaite.
Le pseudonymat sur le web.
La voie de l'anonymat.
En général, on commence comme cela derrière un bon vieux pseudo et une icône à la con. On dit des bêtises, on trolle un peu, on provoque, l'écrit est libéré.
Cette stratégie se heurte à deux difficultés majeures. Quand on va à la Comète pour une soirée, on est quand même un peu con de se présenter sous son pseudo. Bonjour, je m'appelle "troll du genou" du blog des geeks inhumains. Salut, moi c'est Mips Bips du blog des feuilles à lire. A pisser de rire.
C'est quand même mieux de se présenter sous son vrai nom. Bonjour, je m'appelle "Marcel Bichon", comment cela va ?
Et, un jour, viendra l'heure du "Outing", qui peut être ravageur.
La voie de la transparence.
Là, tu commences direct sous marcelbichon.com. Le problème, tu ne dis rien, tu restes bien sage, tu évites toute interférence avec ta sphère professionnelle. T'apprends pas à écrire car tes posts sont des mémos.
La voie intermédiaire
C'est un "entre deux" type Jegoun ou Pierre Disp. C'est pas mal mais il y a des risques. C'est le mélange des genres et des cercles. Tu en arrives à envoyer des invitations privées à François Hollande, tu ne sais plus comment tu t'appelles, tout se mélange, tu écris des mémos comme des posts, ton patron s'inquiète. Il faut faire gaffe.
Le pseudonymat sur le web.
La voie de l'anonymat.
En général, on commence comme cela derrière un bon vieux pseudo et une icône à la con. On dit des bêtises, on trolle un peu, on provoque, l'écrit est libéré.
Cette stratégie se heurte à deux difficultés majeures. Quand on va à la Comète pour une soirée, on est quand même un peu con de se présenter sous son pseudo. Bonjour, je m'appelle "troll du genou" du blog des geeks inhumains. Salut, moi c'est Mips Bips du blog des feuilles à lire. A pisser de rire.
C'est quand même mieux de se présenter sous son vrai nom. Bonjour, je m'appelle "Marcel Bichon", comment cela va ?
Et, un jour, viendra l'heure du "Outing", qui peut être ravageur.
La voie de la transparence.
Là, tu commences direct sous marcelbichon.com. Le problème, tu ne dis rien, tu restes bien sage, tu évites toute interférence avec ta sphère professionnelle. T'apprends pas à écrire car tes posts sont des mémos.
La voie intermédiaire
C'est un "entre deux" type Jegoun ou Pierre Disp. C'est pas mal mais il y a des risques. C'est le mélange des genres et des cercles. Tu en arrives à envoyer des invitations privées à François Hollande, tu ne sais plus comment tu t'appelles, tout se mélange, tu écris des mémos comme des posts, ton patron s'inquiète. Il faut faire gaffe.
mercredi 26 septembre 2012
mardi 25 septembre 2012
Popularité qui déraille
Ce ne sont pas les faits ni la réalité qui défont une popularité et ce depuis, bien longtemps. C'est la perception qui fait la cause. La réalité peut être bonne, la perception du peuple reste la clef.
Nicolas Sarkozy l'avait bien compris par sa gabegie communicante. Tous les jours, une mesure, une loi, une nouvelle chose. Après, peu importe qu'elle soit réalisée, appliquée, déployée ou pas, on s'en fout. Que demande le peuple ? Mais de l'illusion, voyons, de l'illusion.
Or aujourd'hui, alors que sur le fond, c'est peut être pas mal, ce que fait François Hollande. Et bien non, ce qui est retenu, ce qui frappe, c'est l'absence d'agitation.
C'est même pire que cela, il n'y a pas de vision qui soit communiquée, expliquée, visionnée. Ainsi, sur le pacte budgétaire, il serait peut être temps que le Président explique sa vision pour rameuter les voix des députés. Certes, il nous avait promis une légère atténuation du traité. Il n'a rien obtenu. Mais, est-ce une raison suffisante pour ne pas projeter de projection française sur le sujet ? Non.
Il y a une défaillance ici. Qui est en charge réellement de la communication à l'Elysée ? Il faudrait peut être un peu se bouger ? Non ?
Nicolas Sarkozy l'avait bien compris par sa gabegie communicante. Tous les jours, une mesure, une loi, une nouvelle chose. Après, peu importe qu'elle soit réalisée, appliquée, déployée ou pas, on s'en fout. Que demande le peuple ? Mais de l'illusion, voyons, de l'illusion.
Or aujourd'hui, alors que sur le fond, c'est peut être pas mal, ce que fait François Hollande. Et bien non, ce qui est retenu, ce qui frappe, c'est l'absence d'agitation.
C'est même pire que cela, il n'y a pas de vision qui soit communiquée, expliquée, visionnée. Ainsi, sur le pacte budgétaire, il serait peut être temps que le Président explique sa vision pour rameuter les voix des députés. Certes, il nous avait promis une légère atténuation du traité. Il n'a rien obtenu. Mais, est-ce une raison suffisante pour ne pas projeter de projection française sur le sujet ? Non.
Il y a une défaillance ici. Qui est en charge réellement de la communication à l'Elysée ? Il faudrait peut être un peu se bouger ? Non ?
lundi 24 septembre 2012
samedi 22 septembre 2012
vendredi 21 septembre 2012
jeudi 20 septembre 2012
mercredi 19 septembre 2012
Caribiture
Duflot est scellée
Je pense que les lobbyistes immobiliers sont très très forts.
On aura eu le de Robien pour le logement locatif, le Scellier dans la foulée et maintenant on va se la couler douce dans le duflot.
Ce qui est assez paradoxal in fine car, cette Ministre marquée au vert et rose, donnera son nom à un dispositif fiscal, somme toute assez avantageux pour les investisseurs / promoteurs immobiliers qui vont pouvoir continuer leurs spéculations.
Certes, on nous dira que les critères de zonage et de prix sont plus restrictifs.
Mais cela sent l'improvision totale et voir une telle ministre se lancer dans l'économie de l'offre, cela fait bien marrer.
On aura eu le de Robien pour le logement locatif, le Scellier dans la foulée et maintenant on va se la couler douce dans le duflot.
Ce qui est assez paradoxal in fine car, cette Ministre marquée au vert et rose, donnera son nom à un dispositif fiscal, somme toute assez avantageux pour les investisseurs / promoteurs immobiliers qui vont pouvoir continuer leurs spéculations.
Certes, on nous dira que les critères de zonage et de prix sont plus restrictifs.
Mais cela sent l'improvision totale et voir une telle ministre se lancer dans l'économie de l'offre, cela fait bien marrer.
mardi 18 septembre 2012
Les seins nus de la Duchesse de Cambridge
Les chaussettes de l'archi-duchesse, sont-elles sèches ou archi-sèches ? Et les chiens sont-ils chauds ou au sang chaud ?
Toujours est-il que dans ces temps moroses où il faut fermer sa gueule face aux intégrismes / totalitarismes, au moins, Closer nous fait plaisir.
Les Pussy Riots en Prison, les Chinetoques qui veulent se faire du japonais en sushi bar et les islamistes qui crient au scandale pour un film idiot, c'est quoi cette période ?
Heureusement qu'on peut encore voir des seins nus sur un magazine sans crier aux nues. Quoique... Il semblerait que la royauté ait porté plainte...
Toujours est-il que dans ces temps moroses où il faut fermer sa gueule face aux intégrismes / totalitarismes, au moins, Closer nous fait plaisir.
Les Pussy Riots en Prison, les Chinetoques qui veulent se faire du japonais en sushi bar et les islamistes qui crient au scandale pour un film idiot, c'est quoi cette période ?
Heureusement qu'on peut encore voir des seins nus sur un magazine sans crier aux nues. Quoique... Il semblerait que la royauté ait porté plainte...
Référendums Honnis
Je croyais que le Pacte Européen Budgétaire devait être renégocié par François Hollande, un peu comme Jospin devait renégocier le Traité d'Amsterdam. Macash ! Nadad ! On se le prend dans la tête ce nouveau Pacte Budgétaire avec un déficit structurel à -0,5% comme contrainte, autant dire que c'en est fini des politiques keynésiennes de relance.
C'est fait, l'Union Européenne a fait son boulot. Tout est ouvert, nous sommes un marché de consommateurs sans protection, nous ne sommes plus un marché de producteurs et on a le droit de ne rien dire. Surtout, ne rien dire.
Il faut dire, il ne vaudrait mieux pas demander au Peuple son idée sur le sujet. Maastricht, 20 ans après, cela serait 64 % de NON.
D'une manière générale, la fuite en avant démocratique est claire. Il est absolument préférable aux gouvernants d'honnir toute idée de référendum. Car le résultat serait sans ambiguïté. Sur l'Europe comme sur le droit de vote des étrangers.
Les référendums, instruments théoriquement phares de la 5ème République, sont mécaniquement honnis.
C'est fait, l'Union Européenne a fait son boulot. Tout est ouvert, nous sommes un marché de consommateurs sans protection, nous ne sommes plus un marché de producteurs et on a le droit de ne rien dire. Surtout, ne rien dire.
Il faut dire, il ne vaudrait mieux pas demander au Peuple son idée sur le sujet. Maastricht, 20 ans après, cela serait 64 % de NON.
D'une manière générale, la fuite en avant démocratique est claire. Il est absolument préférable aux gouvernants d'honnir toute idée de référendum. Car le résultat serait sans ambiguïté. Sur l'Europe comme sur le droit de vote des étrangers.
Les référendums, instruments théoriquement phares de la 5ème République, sont mécaniquement honnis.
samedi 15 septembre 2012
Les feux des berges et les particules
Placé a du se déplacer pour l'inauguration des feux rouges sur les voies de berge Pompidou.
Cela a dû lui faire plaisir. C'était infernal, cela devient encore plus infernal. T'es juste bloqué sur une voie qui se voulait rapide et qui est maintenant un boulevard.
Encore une idée à la noix, de delanoix.
Parce que ces types là ne s'intéressent qu'au confort des Bobos qui peuvent se taper des F4 à 1 Me au centre ville. Les vilains banlieusards, prolétaires et dépendants de leur voiture car le réseau de trains d'Ile de France est tout simplement débile dans sa conception car il est comme la France en étoile.
Mais cela ne leur suffit pas. Maintenant ils veulent supprimer les voitures Diesel. En oubliant trois choses : 1. Le Diesel est malheureusement une spécialité de l'industrie automobile française. Donc, après, il ne faudra pas se plaindre des fermetures de sites. 2. Le SP 95 est encore plus cher que le diesel.
3. Il n'y a pas d'alternatives. En plus, on est assigné par la cour de justice européenne à ce sujet. Il ne manquait plus qu'eux pour rajouter leur sauce.
Cela a dû lui faire plaisir. C'était infernal, cela devient encore plus infernal. T'es juste bloqué sur une voie qui se voulait rapide et qui est maintenant un boulevard.
Encore une idée à la noix, de delanoix.
Parce que ces types là ne s'intéressent qu'au confort des Bobos qui peuvent se taper des F4 à 1 Me au centre ville. Les vilains banlieusards, prolétaires et dépendants de leur voiture car le réseau de trains d'Ile de France est tout simplement débile dans sa conception car il est comme la France en étoile.
Mais cela ne leur suffit pas. Maintenant ils veulent supprimer les voitures Diesel. En oubliant trois choses : 1. Le Diesel est malheureusement une spécialité de l'industrie automobile française. Donc, après, il ne faudra pas se plaindre des fermetures de sites. 2. Le SP 95 est encore plus cher que le diesel.
3. Il n'y a pas d'alternatives. En plus, on est assigné par la cour de justice européenne à ce sujet. Il ne manquait plus qu'eux pour rajouter leur sauce.
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